28.10.2013 par ro
num.233 novembre 2013 p.01 Réponse à l'édito du n° 332 ***
Comment convaincre le tiers des électeurs d’une commune de signer un référendum contre un préavis voté par une large majorité du Conseil Municipal. Cela ne peut résulter que d’une présentation totalement biaisée de la situation. C’est pourquoi nous demandons un droit de réponse à l’éditorial du numéro d’octobre 2013. Pour être parfaitement clairs, remarquons que les 18 conseillers qui ont voté « oui » au préavis n’ont aucun intérêt personnel dans cette opération. Parlons de l’avenir. En 1960, Versoix était une charmante bourgade qui comptait moins de 3’500 habitants. Il a bien fallu construire pour accueillir de nouveaux Versoisiens. Si nous voulons que nos enfants trouvent des logements à des prix abordables, il est indispensable de densifier. Comment trouver meilleur endroit pour le faire que sur un terrain proche de la gare, des centres de loisir et des magasins? C’est le constat du gouvernement cantonal qui nous impose un taux de densification écartant la possibilité de petits immeubles. Il en va de même le long de la route de Suisse. Le Conseil d’Etat ne fait que suivre en cela les directives fédérales en matière d’aménagement du territoire. Il n’est pas question pour autant de construire des tours jumelles. Un bâtiment de 10 étages complétera l’ensemble des immeubles. Il apparaît que l’emplacement face au silo serait le meilleur. Il ferait miroir à l’actuel immeuble d’habitation qui a pris place à l’intérieur des murs de l’ancien silo du moulin de Versoix, lui-même recensé au patrimoine bâti. Rappelons que c’est un privé qui construit et que c’est finalement lui qui décide. Les interventions des autorités communales l’ont amené à modifier la barre d’immeubles en prévoyant plus d’ouvertures entre les blocs au niveau des rez-de-chaussée. Les espaces verts et les places de jeux pour enfants ne sont pas pour autant abandonnées. En faisant valoir son droit de pré-emption sur une villa de la parcelle assortie d’importants droits à bâtir, la Ville de Versoix s’est assurée un droit de regard sur les aménagements extérieurs. Affirmer que la « place de jeux pour enfants (sera) équivalente à cinq places de parking en longueur et deux en largeur » est un mensonge. Les citoyens pourront constater, lors de séances d’information objective, que tout sera fait pour que les futurs habitants jouissent d’un environnement agréable. Jean-Claude Rothlisberger
auteur : rédacteur occasionnel
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